Dans 62 cas, des criminels ont réussi à monter à bord d'un navire entre janvier et septembre. Six navires ont été détournés, deux autres ont été la cible de tirs. Neuf attaques ratées ont porté le nombre total d'incidents à 79.

Le directeur de l'IMB, Michael Howlett, qualifie ce score relativement bas d'"encourageant". Nous félicitons les gouvernements et les autorités chargées de l'application de la loi pour leur excellent travail qui a rendu cette amélioration possible". Ce faisant, il invite les compagnies maritimes à rester vigilantes et à continuer à suivre les lignes directrices établies par l'IMB.

Pluies de mousson

Dans le golfe de Guinée, en Afrique de l'Ouest, qui reste un haut lieu de la piraterie en 2020, 12 incidents ont été signalés au cours des neuf premiers mois de l'année, soit le nombre le plus bas depuis 1996. Dans le golfe d'Aden et au large de la Somalie, zone à haut risque il y a une dizaine d'années, huit incidents ont été recensés. Ces incidents remontent tous au début de l'année : il n'y a pas eu d'actes de piraterie dans cette région depuis le mois de juillet. Le BMI soupçonne les pirates d'être restés à l'écart en raison des pluies de mousson.

Selon l'IMB, il est inquiétant de constater que la violence exercée à l'encontre des membres d'équipage reste d'actualité dans le monde entier. Au cours de la période de neuf mois, 111 membres d'équipage ont été pris en otage et 11 ont été enlevés. Dans 45 des incidents signalés, une majorité donc, les pirates étaient armés d'armes à feu et/ou de couteaux.

Il a également été noté que les actes de piraterie ont augmenté près de l'Indonésie. En neuf mois, 17 incidents y ont été recensés, soit plus qu'au cours des mêmes périodes de l'année dernière (12 incidents) et de 2022 (9).

Source : NT