L'un des navires attaqués avait remarquablement quitté le port russe de Saint-Pétersbourg à destination de la Chine : il s'agissait du vraquier "Motaro". Au moment de l'attaque, le navire traversait le Bab-el-Mandeb ("Porte de la douleur"), le détroit entre la péninsule arabique et l'Afrique qui forme la transition entre la mer Rouge et le golfe d'Aden.

Deux porte-conteneurs auraient également été pris pour cible : le "Maersk Kowloon" et le "SC Montreal". Aucun dégât majeur ni aucun blessé n'ont été signalés. Les trois navires battent tous le pavillon libérien. Les Houthis eux-mêmes, comme d'habitude, parlent de "navires israéliens".

Informations sur les navires

Le journal américain The Wall Street Journal a écrit, sur la foi de deux "responsables de la défense" européens anonymes et d'un "initié", que la Russie aide les Houthis à obtenir des informations sur les navires qu'ils peuvent attaquer.

Les collègues du New York Times, en réponse à cet article, se sont renseignés auprès des spécialistes du renseignement américain, qui ont déclaré qu'ils n'avaient pas encore d'indication que la Russie soutenait effectivement les Houthis. Mais les Américains supposent que le président russe Poutine envisage de soutenir les Houthis, selon le New York Times. Selon des fonctionnaires anonymes, M. Poutine cherche constamment à étendre la guerre contre l'Occident. L'aide aux Houthis serait une option indirecte à cet égard, qui le rendrait moins susceptible de risquer une aide militaire supplémentaire de l'Occident à l'Ukraine.

Source : NT